Bonsoir à tous,  Ce matin j'ai repris le chemin du tramway à l'heure... oui parce qu'en fait, hier je ne me suis pas ré...



Bonsoir à tous, 

Ce matin j'ai repris le chemin du tramway à l'heure... oui parce qu'en fait, hier je ne me suis pas réveillé et je suis arrivé en retard. Malheureusement pour moi, à la sortie du boulot j'étais aussi pressé et n'ai pas eu le temps de chasser l'inconnu. Donc ce matin, je suis descendu à Pirmil aux alentours de 6h15 et j'ai attendu ! J'ai d'abord pris un refus avant de trouver l'inconnu du jour.

Je vous présente Franck, 44 ans.

Dans la vie Franck est en formation : " Je suis actuellement une formation d'ambulancier le DEA : Diplome d'Etat d'Ambulancier. En quoi ça consiste ce job ? Et bien tout simplement prendre en charge des personnes qui se rendent en consultation ou en état d'urgence. Une reconversion professionnelle ? Non, pas du tout, j'ai été auxiliaire ambulancier pendant 8 ans et j'avais envie d'évoluer dans mon métier, d'où cette formation. 
Ce que je faisais encore avant ça ? Et bien rien à voir, j'étais jardinier en région parisienne, mais j'en ai eu marre de voir des gens ne pas respecter mon travail j'ai donc décidé de changer de voie professionnelle. "

Apprends-moi un truc sur ton métier ?
" Ambulancier, on ne fait pas ça pour le salaire ! Sais-tu qu'en journée nous ne sommes payés que 90% de nos heures et la nuit seulement à hauteur de 75%. Comment on fait pour vivre ? Et bien pour avoir un salaire convenable on enchaîne les journées de 10 à 12h ! Mais je le fais par passion : j'aime aider les gens, se sentir utile c'est important pour moi. Et puis on est vraiment à leur contact, on arrive a déceler des pathologies, les signes qui ne trompent pas d'une personne qui va faire un malaise, etc. Nous sommes en première ligne avant le SAMU. Il faut le dire, le métier est passionnant, aucune journée ne se ressemble.
Ce qu'il faut pour être un bon ambulancier ? Je dirais qu'il faut de la patience et de l'écoute. "

Il aime conduire, le jardinage : " Et ma seconde grande passion c'est la Croix-Rouge ! Cela fait 15 ans que je suis bénévole et j'adore ça.  Toujours pour la même raison, j'aime aider les gens ! Je ne fais pas les maraudes, je suis sur les événements sportifs, culturels, concerts, etc. Comment c'est arrivé la rencontre avec la Croix-Rouge ? Vraiment par hasard : j'étais sur un événement et j'ai rencontré des gens de la Croix-Rouge, on a échangé et je ne sais pas j'ai posé pas mal de question... J'ai voulu essayer et ça fait 15 ans que je suis bénévole ! "

Il n'aime pas le manque de respect et la malhonnêteté.

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
" Depuis 2 jours, ça va beaucoup mieux. Pourquoi ? Je viens de rencontrer une personne, donc je suis super bien. " (rires)

Le mot de la fin ? 
" Bonne journée ! "

Merci Franck d'avoir joué le jeu de l'interview, et au plaisir de te recroiser.


A.

Bonsoir à tous, Ce matin je suis allé me balader sur la ligne 2 et j’ai jeté mon dévolu sur le terminus de la ligne ...







Bonsoir à tous,


Ce matin je suis allé me balader sur la ligne 2 et j’ai jeté mon dévolu sur le terminus de la ligne 2 : Pont-Rousseau.  J’aperçois un homme monter dans le tramway, ses lunettes de soleil blanches attirent mon regard et je décide donc de m’asseoir en face de lui et de l’aborder : il accepte !

Je vous présente Antoine, 34 ans.

Dans la vie Antoine est urbaniste :
« En quoi ça consiste, être urbaniste ? C’est penser à ce que sera la ville de demain et comment on peut s’approprier cette même ville. On bosse avec les équipes qui construisent les quartiers/immeubles et on essaye de faire en sorte qu’ils respectent les cahiers des charges établis. Je bosse à la direction stratégique et on travaille sur différents projets dans le but de capter la pulsation de l’endroit où l’on va construire. Aujourd’hui, on ne construit plus bêtement,  on essaie de voir comment les espaces et l’environnement dans lequel on s’implante peuvent être appropriés via différents facteurs tels que l’associatif, le type d’habitat, etc.
Bon je te dis ça comme ça d’un œil expérimenté, mais je viens de commencer : c’est mon deuxième jour ! (rires)
Ce que je faisais avant ? Je travaillais sur différents projets comme la conciergerie en face du parc des chantiers, ce sont des espaces de co-working, j’ai fait ça pendant 4 ans et je me suis retrouvé au chômage. »

Je lui demande de m’apprendre un truc sur son métier ?
« Mon intitulé de poste : responsable de l’innovation sociale. Je vais taffer sur l’art du lien social à travers la construction via différents facteurs, différentes échelles, différents projets tels que créer une bibliothèque partagée dans le hall de l’immeuble, créer une terrasse pour les enfants sur le toit de l’immeuble, etc.
Une qualité pour faire mon job ? La curiosité. La curiosité dans la ville, la curiosité des pensées, la curiosité technique et sociale, etc. »

Il aime les rencontres, passer du temps avec ses filles – 2 et 4 ans : «  Et j’aimerais plus tard devenir vigneron ! Pendant mon chômage je me suis remis en question sur quoi faire, vers quoi m’orienter et depuis que je suis à Nantes, dans cette région forte en viticulture, j’ai tout de suite voulu m’intéresser à ce produit qui, avec modération, m’avait fait du bien. J’ai donc suivi des formations, rencontré des viticulteurs qui faisaient du bio et ils m’ont fait aimer plus encore ce métier. J’ai pour projet de trouver un local, une presse, etc., et faire mon propre vin pour mon propre plaisir.
Sinon j’ai aussi fait du frisbee de rue : encore une fois dans l’idée de comment on s’approprie la ville et la rue au travers du frisbee, en faisant des ricochets sur les murs, les poubelles, au dessus des rues et des passants… c’était vraiment fun ! »

Il n’aime pas la bêtise, la paresse intellectuelle, l’isolement des personnes : «  Et la perte de quête de liberté, que l’on prenne tout pour acquis maintenant sans prendre de risque, sans vouloir sortir de sa zone de confort ! »

Es-tu heureux aujourd’hui ?
« Il m’aura fallu du temps mais oui, je crois que je suis heureux aujourd’hui ! Pourquoi ? Parce que je n’ai plus besoin de prouver qui je suis. »

Une personne qui t’a marqué ou t’influence encore aujourd’hui ?
«  Ma femme : Diane. Pourquoi elle ? Parce que j’ai tout de suite vu dans ses yeux l’homme que je pourrais devenir et je ne la remercierai jamais assez. »

Le mot de la fin ?
« Les hommes ont 2 vies, la seconde commence lorsqu’ils comprennent qu’ils n’en ont qu’une ! »

Merci à toi Antoine, j’espère que l’on va pouvoir échanger rapidement sur cette personne de « l’inconnu du métro » que tu connais, car malheureusement le nom que tu m’as donné ce matin n’est pas celui de celle que je cherche. Je l’ai contactée après notre rencontre et elle m’a malheureusement annoncé que ce n’était pas elle.


A.

Bonsoir à tous,  C'est sur le chemin du retour que j'ai trouvé l'inconnue du jour. A la fois amusée par la démarche et u...


Bonsoir à tous, 

C'est sur le chemin du retour que j'ai trouvé l'inconnue du jour. A la fois amusée par la démarche et un peu surprise de se faire photographier comme ça sur un quai de tramway : elle s'est laissée tenter par l'expérience.

Je vous présente Bouchra, 40 ans.

Dans la vie Bouchra est : " Je suis actuellement en formation AVDF (Assistant De vie aux Familles), si j'aime cette formation ? Oui elle me plait, mais ce n'est clairement pas ce que je recherche. A la base je suis comptable, mais comme je suis marocaine, arrivée en France il y a 5 ans, il faut donc que je refasse des équivalences pour pouvoir exercer mon métier.
Malheureusement pour moi c'est très long, mais je viens déjà de valider mon DEUG donc c'est en bonne voie. Néanmoins, en attendant je ne peux pas rester sans rien faire j'ai donc décidé de suivre une formation dans ce domaine. Pourquoi avoir choisi cette formation plutôt qu'une autre ? J'aime le contact avec les gens. " 

Je lui demande de me parler de ce futur métier d'assistant aux familles ?
" Je travaille auprès des personnes âgées et dépendantes, c'est une sorte d'aide soignante à domicile. C'est un job où avoir de la patience, être à l'écoute et toujours positif sont des qualités primordiales ! 
Ce n'est pas un métier facile, loin de là, c'est même parfois dur psychologiquement, il faut savoir séparer les choses, les bonnes comme les mauvaises. Je dis souvent que nous sommes des éponges : on absorbe la souffrance des gens ; et surtout il ne faut pas la ramener chez soi, ou chez la personne chez qui l'on va après, sinon c'est un cercle vicieux. Tu sais, il faut aimer les gens mais laisser de côté, parfois, son empathie... Et c'est très difficile crois-moi. " (rires)

Elle aime les voyages - son dernier voyage : le Maroc : " Et j'aimerais m'inscrire à la natation pour apprendre à nager, je me suis enfin inscrite pour la rentrée prochaine. Ici en France vous êtes mis dans le bain très tôt, nager c'est primordial... Chez moi au Maroc, ça ne l'est pas et aujourd'hui j'ai 40 ans et je ne sais pas nager. " 

Elle n'aime pas la trahison, l'hypocrisie et la viande du mouton. 

Es-tu heureuse aujourd'hui ? 
" Oui ! J'ai une formation, je vais voir mes filles en rentrant à la maison et surtout je suis en bonne santé, donc tout va bien, je n'ai aucune raison de me plaindre. " 

Le mot de la fin ?
" Je suis ravie d'avoir fait ta connaissance, et je te souhaite une bonne soirée. "

Merci à toi Bouchra d'avoir joué le jeu de l'interview et bonne chance pour la suite dans tes équivalences.


A.

Bonsoir à tous, Ce matin je suis allé me promener au fond de la ligne 1 du côté de JAMET et après un refus, j’ai sauté dans un tra...



Bonsoir à tous,

Ce matin je suis allé me promener au fond de la ligne 1 du côté de JAMET et après un refus, j’ai sauté dans un tramway et ai décidé d’aller a un arrêt qui m’avait toujours porté la poisse : ‘EGALITE’. A chaque fois que j’avais tenté de trouver un inconnu à cet arrêt, cela s’était soldé par un échec. Et enfin, j'ai conjuré le sort, une inconnue a accepté… il m’aura fallu presque 4 ans pour avoir une interview à cet arrêt : Hallelujah !







Je vous présente Cathy, 22 ans.

Dans la vie Cathy est journaliste : «  Je travaille pour PRUN’ RADIO. Je suis sur une émission qui s’appelle : le labo des savoirs. Je ne suis pas intervenante, je réalise l’émission et je bosse sur la technique.
Si j’aime mon job ? Carrément ! A la base je ne connaissais pas le monde de la radio, j’étais plutôt dans la vidéo, j’ai débuté ce job en septembre dernier donc cela ne fait même pas un an et j’ai donc énormément appris tout au long de cette année.
Qu’est ce qui me plait dans le journalisme ? J’aime le journalisme humble, celui qui reste en retrait… pas comme certain(e)(s) personnes qui sont à la télévision à se mettre en avant.
Dans mon job, c’est la mise en avant du savoir … on ne cherche pas à se mettre en avant, et humainement on s’y sent mieux ; il n’y a pas d’ego à valoriser. »

Je lui demande de m’apprendre un truc sur son métier de journaliste ?
«  Il faut apprendre à être bête ! Il faut savoir faire taire son savoir pour laisser les interlocuteurs s’exprimer et qu’ils t’en apprennent d’avantage. »

Elle aime conduire – ça ne la gêne pas de faire 300km voire plus, les voyages en mode routard et la photographie : «  J’aime la photo de rue et les portraits volés. Je pense que prochainement je vais me mettre à l’argentique. »

Elle n’aime pas la vulgarité, les gens prétentieux, les fruits rouges, passer la serpillère : « Et j’ai du mal à aborder les gens comme ça dans la rue, je trouve que ton blog est une super bonne idée dans ce sens où tu vas au-devant des gens. »

Es-tu heureuse aujourd’hui ?
«  Elle est étonnante cette question ! Mais disons que je suis en train de le devenir en tout cas. Je suis jeune nantaise et appréhender cette ville, ses automatismes, j’ai encore un peu de mal à me sentir chez moi mais je sais que cela va venir ! A la base je suis parisienne, mais je n’aime pas dire que je viens de Paris. Pourquoi ? Tout simplement car Paris n’a aucun charme, dire que l’on vient de Paris c’est dire, pour moi, qu’on vient d’un endroit sans cachet. Alors que dire que l’on vient de Bretagne par exemple là ça a dû cachet avec une vraie identité. Paris je n’ai pas aimé y vivre et je n’aimerais pas y retourner ! » (rires)

Une personne qui t’a marquée ou t’influence encore aujourd’hui ?
« Une prof d’économie : Madame Morini.
Elle m’a énormément appris, c’est une personne à forte personnalité qui a su me montrer comment réussir à s’imposer dans la vie, un vrai puits de savoir avec une grande analyse : une chouette prof ! »

Le mot de la fin ?
« Bonjour ! Parce que c’est avec ce mot que tout commence ! »

Merci pour ta bonne humeur Cathy, c’était super sympa et au plaisir de se recroiser dans le tramway.


A.


Bonsoir à tous,  Ce matin je suis allé faire un tour du coté de l'arrêt 'chantiers navals' et j'ai attendu... at...



Bonsoir à tous, 



Ce matin je suis allé faire un tour du coté de l'arrêt 'chantiers navals' et j'ai attendu... attendu... attendu. Ce n'est pas qu'il n'y avait personne, bien au contraire le quai était blindé de jeunes qui revenaient de soirée et sûrement de la boite de nuit le LC : il était 6h15 du matin. Et puis tout ce petit monde alcoolisé a fini par monter dans le tramway et j'ai alors croisé les doigts pour que quelqu’un arrive rapidement, car le tramway suivant arrivait dans 17 minutes. Et heureusement pour moi, un inconnu arriva.

Je vous présente Quentin, 26 ans.

Dans la vie Quentin est : " Pour l'instant je suis serveur et j'aimerais après m'orienter dans l'éco tourisme. Si ça ne me plait plus, serveur ? En fait je crois que ça ne m'a jamais passionné, c'est juste alimentaire. J'avais besoin d'argent, de changement, je suis donc parti faire les saisons et serveur y a de la demande dans cette branche. Et puis j'en ai eu un peu marre ; moi qui venais d'Angers, j'avais adoré la ville qu'est Nantes. J'ai donc décidé de me poser un an, mettre des sous de côté, profiter de cette ville à fond et repartir dans un autre secteur d'activité qui me passionne plus. 
Ce que j'ai fait comme études ? J'ai suivi des études de géographie, rien à voir. " (rires)

Parle-moi de l'eco-tourisme, pourquoi ? 
" J'adore voyager, c'est une de mes passions et je déteste ce tourisme de masse. C'est vraiment quelque chose que je fuis plus que tout ! J'aime barouder et je souhaite m'investir dans du tourisme responsable, et non du tourisme bêtement dans un hôtel au bord d'une piscine : plutôt un tourisme proche de l'environnement. "  

Il aime lire, le sport avec les potes - foot, volley, badminton : " Et les voyages bien évidemment. Mon dernier voyage ? 1 mois au Canada, c'était splendide ! " 

Il n'aime pas se lever tôt, le tourisme de masse et faire ses comptes : " J'ai un rapport difficile avec l'argent, je trouve qu'aujourd'hui tout est régi par l'argent et la finance. Alors faire mes comptes, ce n'est pas ma priorité. " (rires)

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier de saisonnier ?
" Il faut vraiment être polyvalent ! Les gens qui nous emploient, ne cherchent pas qu'un serveur en général : on fait des choses qui parfois n'ont rien à voir avec ce pourquoi on a été engagé. Tu veux un exemple ? Et bien en tant que serveur, on nous a demandé d'aller faire du démarchage auprès des collectivités pour organiser un événement dans la structure où j'étais, et aussi du démarchage commercial. " (rires)

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
" Globalement ça va, je n'ai pas à me plaindre mais de là à dire que je suis heureux... y a encore du travail ! " (rires)

Le mot de la fin ? 
" Peu importe nos choix on finira toujours par trouver du plaisir dans ce que l'on fait ! " 

Merci Quentin et à une prochaine dans le tramway. Je vous souhaite à tous un bon weekend de 3 jours, pour ceux qui ne travaillent pas lundi... Et aux autres je vous souhaite bon courage. 


A.



Rendez-vous donné à ‘La Beaujoire’, terminus de la ligne 1 : Avec Allan, nous prenons le temps d’observer les personnes que nous crois...




Rendez-vous donné à ‘La Beaujoire’, terminus de la ligne 1 : Avec Allan, nous prenons le temps d’observer les personnes que nous croisons. Une jeune femme attend près de nous, sûrement dans l’optique d’un second covoiturage, ce qui se confirme quelques instants plus tard. Puis, un monsieur arborant une belle moustache s’assoit à côté de nous en posant ses courses. Mais je l’aborde maladroitement en n’expliquant pas assez clairement notre démarche dans le cadre de « l’inconnu du tramway. Le monsieur accepte volontiers de discuter, « de tout et de rien » mais c’est en revanche un non catégorique s’il s’agit de le photographier. Nous conversons un peu puis nous décidons de monter dans le tram. Allan va au-devant d’une jeune femme qui n’hésite pas longtemps tant l’idée semble lui plaire.

Nous vous présentons Marine, 26 ans

Dans la vie, Marine exerce trois métiers : professeure des écoles, animatrice et garde d’enfant à domicile. "C’est une vocation et ce qui me motive le matin en me levant : tout ce qui est lié à l’enfance, ça m’attire".
A la base elle a fait des études pour devenir professeure en primaire mais elle n’a pas passé les concours, si bien qu’elle est aujourd’hui dans le privé et assure des suppléances (des remplacements).
"J’ai plusieurs casquettes, là par exemple, je prends le tram pour aller chercher des enfants à l’école et les garder par la suite. [...] Au départ, c’était dur de concilier tous ces emplois du temps !"

Ces différentes activités la dérangent-elle ?
"Non, j’aime le changement, j’aime rencontrer des gens, des personnes différentes ; mais l’inconvénient est que je n’ai pas d’emploi fixe, peut-être que plus tard je chercherai plus de stabilité. Mais je ne cherche pas la richesse !" (sourire)

Entre-temps, une dame vient dans notre direction et se réjouit "d’avoir enfin croisé l’Inconnu du tram dans SON tram ! "

Aimes-tu la ville ? Est-ce que tu aimes t’y promener ?
"Je suis originaire du Mans". Marine réside à Nantes depuis 6 ans, "mais depuis 6 mois je peux dire réellement que j’aime vraiment Nantes, que j’aime la découvrir".

Qu’est-ce- que tu détestes ou qu’est-ce qui te révolte ?
"Je ne sais pas ce que je déteste..., plus ce que j’aime, je dois réfléchir... des inconnus qui m’abordent dans le Tram (rires), non .... hum ah si ! Le fenouil, ça me révolte (!) beurk, ce goût anisé, je déteste... sinon... (réflexion)... Les gens narcissiques, nombrilistes, en plus c’est ce qui est incompatible dans mon métier, avec les enfants" 
Et puis un peu plus tard, elle rajoutera les armes à feu, "elles ont quelque chose de profondément lâche, déloyal, comme toute violence".

Un pays qui t’attire ?
"Le Japon ! Je suis passionnée par sa culture. Ah oui, je pratique l’iaidō. Devant notre interrogation, Marine nous explique que c’est un art martial japonais où tout l’art de dégainer le sabre selon plusieurs variations. "J’adore l’amplitude des gestes, leur beauté, je suis fascinée et je pratique cette discipline depuis maintenant plusieurs années" (Marine m’a précisé combien, mais j’ai oublié cette information...)

Comment y est-elle arrivée ? "J’avais peur de tout étant plus jeune, en tout cas de beaucoup de choses, et c’est un ami qui m’a fait connaître la discipline, ça m’a énormément appris sur moi-même".
C’est un art martial avec des contacts physiques ? "Non, pas forcément, il y a peu de contacts, ce n’est pas violent et puis les sabres sont en bois".
Je lui demande où elle le pratique ? "Il existe à Nantes de grandes écoles pour cela mais je fais l’aller-retour tous les weekends au Mans. L’année prochaine, je vais regarder pour continuer ici !"

Tout à l’heure, tu avais plus d’idées concernant ce que tu aimais par rapport à ce que tu détestais, tu peux m’en dire plus ?
"J’adore la littérature de par mes études, et puis l’écriture aussi. Je suis très gourmande, j’adore les petites choses sucrées. Et puis mon lapin, oui j’ai un lapin que j’ai élevé comme un chat, je le promène parfois en laisse, ce qui me vaut d’ailleurs quelques moqueries de la part de certaines personnes. Ça m’est égal, et il s’appelle Krispy."

J’aurais encore un tas de questions à poser à Marine mais je n’ose pas forcément et puis peu avant l’arrêt Commerce nous finissons par parler de l’essence même de l’inconnu du tramway.

Nous la remercions pour avoir accepté de nous parler avec autant de gentillesse : "C’était très sympa et puis le temps passe tellement plus vite en discutant, merci et au plaisir !"

Marine par Elen !


Prétendre que j’étais tout de suite super à l’aise dans cet exercice serait mentir. J’appréhendais de ne pas posséder la répartie nécessaire, de procéder maladroitement pour « accrocher » quelqu’un et retenir son attention, lui faire accepter la démarche et cela n’a pas loupé ! Heureusement qu’Allan était là pour convaincre, sans quoi je serais peut-être revenue bredouille.
Par contre, je savais que j’aimerais aller vers l’autre, provoquer la rencontre, faire connaissance - même éphémère - avec une personne. Je ne regrette rien, d’autant que Marine a la capacité naturelle d’instaurer rapidement un climat de confiance, une proximité amicale avec autrui. J’ai passé un très bon moment en leur compagnie, instant trop court mais que je renouvellerai désormais. Rien qu’un sourire et un bonjour peuvent vous ouvrir des univers inconnus. C’est surprenant d’ailleurs comme il est finalement aisé de converser sans faux semblant, naturellement et simplement avec une personne dont on ignorait jusqu’alors l’existence. Nous avons bien échangé, j’ai appris grâce à toi Marine, l’existence de l’iaidō, et grâce à toi Allan la richesse de faire un pas vers un(e) inconnu(e).

Elen


PS : un petit bonjour à Valérie, une voisine qui me lira certainement : (http://www.inconnudutramway.fr/2016/01/valerie.html ) !


Bonsoir à tous,  Alors que je viens d'essuyer mon second refus de la journée à Haluchère, une tête familière apparaît sur le qua...


Bonsoir à tous, 

Alors que je viens d'essuyer mon second refus de la journée à Haluchère, une tête familière apparaît sur le quai où je suis. Il vient me saluer c'est Laurent, je le connais sans vraiment le connaitre car c'est quelqu'un que je côtoie régulièrement virtuellement sur Twitter. Toujours une petite blague ou un mot sympathique quand je rentre bredouille, Laurent fait partie des gens avec qui je discute de temps en temps sur Twitter. On échange quelques sympathies sur le quai et je lui demande s'il accepte d'être mon inconnu du jour : " Je ne suis pas encore en service, j'accepte ! " 

Je vous présente Laurent, 38 ans.

Dans la vie Laurent est conducteur de bus : " Je ne suis conducteur que de bus, pas de tramway. Pourquoi ? Parce que, pour moi, dans un tramway on s'isole plus des usagers et moi je n'aime pas ça. J'aime dire bonjour et saluer les usagers qui montent dans mon bus. 
Une vocation ce métier ? Oui ! J'ai toujours été fasciné par ce métier, j'ai toujours pris le bus étant petit, et je ne sais pas pourquoi mais ce métier m'a tout de suite attiré. Bon, plus jeune j'avais 2 rêve : être prêtre ou conducteur de bus. " (rires)

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier de conducteur de bus ?
" Le métier a changé et je trouve ça dommage. Il a changé car la société a changé : aujourd'hui tout le monde veut tout, et tout de suite, donc c'est pareil avec les transports en commun. Aujourd'hui, attendre un bus 5 minutes c'est tout de suite inadmissible. On a forcément perdu en qualité de service car il faut aller toujours plus vite, et forcément on perd l'amabilité des usagers parfois. Après, ce n'est que mon ressenti personnel, mais on a bien vu la colère des usagers avec les modifications des horaires verts.
Une qualité pour faire mon job ? Être respectueux des usagers et des humains de manière générale. " 

Il aime : " Ma grande passion c'est ma seconde activité, je fais de l'animation telle que le placement d'artiste, de la disco mobile, animations de mariages, etc. J'ai baigné dans ce milieu plus jeune, mon père faisait ce genre d'animations aussi et aujourd'hui même si je pourrais en vivre, je ne souhaite pas imposer ça à ma famille. Je fais donc ça de manière un peu occasionnelle, mais c'est un peu mon exutoire et puis j'aime animer un mariage et recroiser la marié dans le bus le lundi matin ! " (rires)

Il n'aime pas l'injustice et le sport : " J'aime le vélo, mais en faire c'est autre chose ! Je regarde le tour de France, mais c'est tout ! " (rires)

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
" Je suis heureux dans tous les domaines : que ce soit côté perso ou pro. "

Une personne qui t'a marqué ou t'influence encore aujourd'hui ? 
" Mon papa : Alain. Malheureusement décédé en 2009. "

Le mot de la fin ? 
" Il faut que j'aille bosser, les clients de la ligne 10 m'attendent ! " (rires)


Merci Laurent et au plaisir de se revoir sur un quai de tramway ou sur Twitter. 



A.




Bonsoir à tous,  Ce matin je suis resté bloqué 15mn dans le tramway ligne 3 entre 2 arrêts, j'étais donc bien à la bourre mais c...


Bonsoir à tous, 

Ce matin je suis resté bloqué 15mn dans le tramway ligne 3 entre 2 arrêts, j'étais donc bien à la bourre mais cela ne m'a pas empêché de descendre quelques instants à la gare et de voir si un inconnu pointerait le bout de son nez. Et c'est ce qu'il s'est passé : un jeune homme arrivé sur le quai.

Je vous présente Alan, 17 ans.

Dans la vie Alan est en apprentissage : " Je suis apprenti menuisier chez les compagnons du devoir et j'adore ça, même si c'est compliqué. Pourquoi compliqué ? Et bien le rythme est soutenu, il y a un rituel a respecter : le soir on mange, on se douche et après on a cours de 20h à 22h : les nuits sont courtes. Une vocation les compagnons ? Je ne sais pas trop, c'est un peu arrivé comme ça, à la base j'étais en BAC PRO mais j'ai arrêté en deuxième année. Pourquoi ? Ce côté scolaire insupportable ne me convenait pas, j'avais envie d'être sur le marché du travail rapidement, c'est à ce moment là que la question de l'apprentissage s'est posée. "

Je lui demande de m'apprendre un truc sur ses études ou apprentissage : " On fait énormément de dessins techniques et beaucoup de recherches sur les machines que l'on peut utiliser dans le but de comprendre leur fonctionnement, les différentes possibilités de travailler avec, etc. 
Une qualité pour faire les compagnons du devoir ? Etre organisé. "

Il aime les sorties avec les copains, faire la fête, le basket : " J'en ai fait pendant 8 ans mais à cause de mes études j'ai dû mettre ça entre parenthèses pour le moment. Mon équipe de basket préférée ? En France, ma ville Le Mans et en NBA, les SPURS de San Antonio. "

Il n'aime pas le mensonge, les personnes qui s'inventent une vie, les légumes de manière générale (rires) : " Et prendre le train le vendredi soir quand je rentre au Mans, car je suis énormément chargé, j'ai toujours 5-6 bagages car j'ai ma caisse à outils, mes fringues, mes dessins, croquis, etc. Et c'est vraiment galère : j'ai hâte d'avoir mon permis et tout mettre dans la voiture : ce sera plus simple. " 

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
" Oui, ça va. Pourquoi ? Parce que l'on est vendredi et que j'ai hâte d'être à ce soir. " (rires)

Une personne qui t'a marqué ou t'influence encore aujourd'hui ? 
" Un ancien collègue qui a changé d'entreprise : Julian. Pourquoi lui ? Parce que c'était un passionné, un mec super doué et qui a su me remotiver au moment où j'en avais le plus besoin : il a su me faire aimer ce métier, et pas que d'ailleurs : il a m'a appris aussi pas mal de choses sur la vie, sur ma façon d'être et de voir les choses : je lui en suis très reconnaissant. " 

Le mot de la fin ? 
" Même si c'est pas simple de se confier à un inconnu, j'aime ta démarche car effectivement aujourd'hui plus personne ne se parle et c'est bien dommage. " 

Merci Alan et bon week-end au Mans.


A.

Bonsoir à tous,  Ce matin j'ai attendu quelques minutes sur le quai de Commerce avant de me lancer à la chasse à l'inconnu. ...


Bonsoir à tous, 

Ce matin j'ai attendu quelques minutes sur le quai de Commerce avant de me lancer à la chasse à l'inconnu. Je décide d'aller aborder un jeune homme qui est un peu en retrait sur le quai, et il accepte, même si au départ il est un peu méfiant : " Par contre je descends à la gare, ça ne fait que 3 arrêts. " 

Je vous présente Nicolas, 22 ans.

Dans la vie Nicolas est étudiant : " Je suis actuellement en école d'ingénieur génie électrique ! En quoi ça consiste ? C'est pour travailler dans le transport d'électricité ou dans la production électrique. Si ça me plaît ? Oui, carrément. Après, j'aimerais travailler dans le domaine dont on parle beaucoup actuellement et qui me passionne : les énergies renouvelables. "

Je lui demande de m'apprendre un truc sur ses études ? 
" Il faut aimer ça si tu veux réussir, j'ai vu trop de jeunes de mon âge venir dans cette filière un peu par dépit et on voit bien que ce n'est pas pour eux. Et puis si tu veux tout savoir, c'est une filière où il y a peu de filles ! " (rires)

Il aime jouer à la PS4 et le basket : " J'aime le basket français et américain en ayant une préférence pour la NBA quand même. L'équipe que je supporte ? Cleveland ! " 

Il n'aime pas : " Je n'aime pas l'impolitesse ! " 

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
" Oui carrément ! Pourquoi ? Et bien tout simplement car je suis en vie. " (rires)

On arrive à la gare, je termine l'interview avec ma dernière question :
Le mot de la fin ? 
" Franchement, c'était cool de parler à un inconnu. " 

Merci Nicolas et à une prochaine j'espère dans le tramway !


A.

Bonsoir à tous,  Ce matin je suis descendu à Pirmil, abordé une personne : refus. J'ai laissé passer le tramway, quand j'...



Bonsoir à tous, 

Ce matin je suis descendu à Pirmil, abordé une personne : refus. J'ai laissé passer le tramway, quand j'ai entendu un : " Alors tu l'as trouvé ? "
Je me retourne et aperçois Philippe, un ancien inconnu interviewé il y a quelques temps sur ce même quai. Je lui explique que je viens de prendre un refus, mais que ça va venir. Il me dit qu'il connait une femme sur ce quai et qu'il va lui demander ! On ne me l'avait jamais fait, ça, un ancien inconnu qui va demander à ma place de se faire interviewer ! Et en plus, elle accepte.

Je vous présente Françoise, 53 ans.

Dans la vie Françoise travaille dans un centre financier : " Je travaille pour une banque : j'ai travaillé au guichet plusieurs années mais maintenant je suis conseillère clientèle au téléphone. Si j'aime mon job ? Plus ou moins, l'évolution de la banque pour laquelle je travaille est en pleine restructuration... c'est compliqué aujourd'hui, que ce soit humainement et professionnellement. Et puis, il faut dire que le travail au téléphone c'est parfois plus violent : il y a quelques personnes qui se lâchent plus derrière un combiné, et pas dans le bon sens du terme. (rires) Heureusement, ce n'est qu'une minorité de gens désagréables ! " 

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
" Le risque ! Chez nous le risque c'est à la fois un service et un terme dans notre jargon. Il faut évaluer le risque, que ce soit dans l'attribution d'un découvert, une carte de paiement/compte chèque... C'est un ensemble de facteur. Et puis il faut savoir être disponible pour la clientèle ! "

Elle aime cuisiner, lire dans le tramway, car ainsi elle trouve que le temps passe plus vite : " Et j'aime aussi faire des photos de vacances et de paysages, et après je fais des livres photos sur internet ! Je me suis calmée ces temps-ci, mais j'en ai fait pas mal. " (rires)

Elle n'aime pas les sports violents comme la course à pied, et les huîtres : " Et le truc qui m'insupporte le plus ce sont les gens qui te doublent dans les files d'attente ! Ça m'insupporte au plus haut point ! " (rires)

Es-tu heureuse aujourd'hui ? "
" J'ai mal dormi mais à part ça, ça va pas trop mal ! Je touche du bois car je sais que demain sera différent. " (rires)

Une personne qui t'a marquée ou t'influence encore aujourd'hui ? "
" Mon mari : Olivier. Pourquoi lui ? Parce qu'il a su m'ouvrir sur des aspects du monde comme la littérature, la musique, etc. " 

Le mot de la fin ? 
" Bonne journée ! " 

Merci Françoise et au plaisir de te recroiser un matin sur le quai avec Philippe.


A.

Bonsoir à tous,  Après avoir été bredouille mardi et vendredi de la semaine dernière, je devais cette semaine avoir obligatoirement ...


Bonsoir à tous, 

Après avoir été bredouille mardi et vendredi de la semaine dernière, je devais cette semaine avoir obligatoirement un inconnu du jour ! Bon, il m'aura quand même fallu 4 refus quand même, mais j'ai eu la chance d'avoir un : oui !

Je vous présente Victoria, 20 ans.

Dans la vie Victoria est en école d'infirmière : " Je suis en 2ème année, il me restera l'année prochaine et ce sera terminé pour l'école. Une vocation ? Je n'aime pas ce terme je trouve qu'il a un côté religieux. (rires) Mais disons que oui, j'ai su que je voulais faire ce métier ! Pourquoi ? J'avais envie de me sentir utile, une certaine forme de besoin de se sentir importante : j'avais envie d'aider les gens, tout simplement ! Alors oui, je sais que c'est difficile, d'ailleurs j'en suis à mon cinquième stage donc je sais que tout n'est pas rose, bien au contraire, mais à mon petit niveau je vais essayer d'être utile. "

Parle moi de tes stages ? 
" Comme je t'ai dit à l'heure actuelle j'en ai fait 5 ! Enfin, là je me rends au premier jour de mon cinquième stage ! (rires) Je suis allée en psycho gériatrie, en soins palliatifs, en rééducation et en gériatrie. Et je dois dire que, même si ça a été mon stage le plus dur, les soins palliatifs, et bien c'est ce que j'ai préféré. "

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son futur métier ?
" Il faut savoir adopter une certaine distance malgré tout ! Bon, c'est bien beau sur le papier mais je n'y arrive pas du tout ! (rires) 
En cours d'ailleurs, on fait des brainstormings avec les situations que l'on rencontre en stage, afin d'analyser où on aurait dû s'arrêter, couper court ou prendre de la distance. 
Il faut que je me détache des problèmes des autres, je prends trop les choses à cœur, qu'elle soient humaines ou professionnelles. 
Une qualité pour faire ce job ? Il en faut plusieurs, et je dirais de l'empathie, aimer le travail en équipe, de la sympathie et de la patience : chose que je n'ai pas d'ailleurs dans ma vie de tous les jours mais au boulot je suis super patiente je m'étonne moi même !  "(rires)

Elle aime sortir avec ses amis, ses potes et mater des trucs débiles à la TV comme les marseillais, les anges, ... : " Ils sont tellement stupides que ça me fait marrer ! "

Elle n'aime pas les gens qui n'ont pas d'avis, ceux qui manquent de personnalité, la malhonnêteté, l'omelette : " Et je déteste faire la vaisselle ! " (rires)

Es-tu heureuse aujourd'hui ? 
" Oui mais je pourrais l'être plus encore, mais comme je suis méfiante et bien je sais que ça ne durera pas alors j'essaie de ne pas trop m'enthousiasmer. Il y a un moment où tu sais que ça va te retomber sur la figure, tu ne sais pas quand mais ça va arriver tu peux en être sure ! " (rires)

Une personne qui ta marquée ou t'influence encore aujourd'hui ? 
" Ma maman : Christine. Pourquoi elle ? Parce que même si ça n'a pas toujours été facile et qu'on se prend parfois la tête, et bien elle est toujours là pour m'aider, m'accompagner dans mes choix et je l'en remercie. " 

Le mot de la fin ? 
" J'ai tellement la flemme d'aller au taf et je déteste me lever tôt ! Oui, je sais j'ai choisi le mauvais métier pour quelqu'un qui déteste se lever tôt ! " (rires)

Merci Victoria pour ce bout de chemin en tramway, j'espère que tu as passé une super première journée de stage ? 


A.